Auberge « au retour d’Afrique »

C’est l’auberge de Mallefougasse.

Elle est ouverte sans interruption de 1836 à 1965. Elle voit s’y succéder divers propriétaires.

de 1836 à 1868: Bontoux Jean-Benoît / 1869 à 1876: Montezin François / 1877 à 1926: Amayenc Lévy et Amayenc Olympe (sa fille), seule à partir de 1920. Elle épouse Gaubert Gabriel (forgeron) qui ensemble vont l’exploiter jusqu’en 1956 / 1956 à 1959: Barbéro Espérance / 1959 à 1965: Icard Jean.

c’est le début de l’automobile. la Ford T est la propriété de Gaubert Gabriel.

Extrait d’une promenade à Mallefougasse et Saint Donat par Albert Aubert en avril 1890.

L’autre monument de Mallefougasse, c’est l’auberge. « Allons au retour d’Afrique » nous dit le Commandant Laïdet Paulin, qui nous accompagnait dans notre excursion avec Monsieur Marcel Eysseric et Monsieur Gustave Tardieu (pharmacien à Sisteron). Cette auberge. Cette auberge a été ouverte en 1836 par un ancien marin qui, sur les bords du Nil, avait pour se distraire, apprivoisé plusieurs crocodiles. Le Commandant nous révèle qu’un jour des chasseurs arrivèrent « au retour d’Afrique », exténués, mourant de soif. Après avoir bu convenablement, ils recommencèrent à boire. Tout y passa, vin, piquette et parfait amour. A la fin l’un des chasseurs, qui décidément voyait double, met à la main une fiole. Il la presse tendrement sur son sein et boit à même le flacon: c’était de l’eau ce Cologne…

avec le panier X, sur le tracteur Romain Joselet, assis de dos X, assis avec la casquette Gabriel Gaubert, debout derrière de g à d Berthe Giraud et Olympe Gaubert, le petit Jeannot (photo des années 50